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Alors que les MOOC (Massive Online Open Courses) commencent à se développer en France, aux Etats-Unis un nouveau support de cours en ligne plus performant se déploie actuellement: les SPOC.
Le 29-10-2013 à 11 :07 | Mise à jour le 29-10-2013 à 11:07
Alors que les MOOC (Massive Online Open Courses) commencent à se développer en France, aux Etats-Unis un nouveau support de cours en ligne plus performant se déploie actuellement: les SPOC.
L’objectif de ces deux dispositifs est de délivrer des cours d’université et d’école, dans tous les domaines, en ligne et gratuitement. Ces plateformes communautaire de formation distribuant des cours à travers différents supports numérisés (vidéo, conférences, forum, podcasts, test…) constituent des transformations radicales pour l’enseignement, et la formation continue.
Les premiers MOOC sont apparus aux Etats-Unis en 2008 sous l’impulsion des universités Harvard, Stanford et MIT. Actuellement, c’est le côté « massif » des cours qui est critiqué : les formations délivrées par ces universités sont ouvertes à tous. Selon la BBC, sur la dernière année, il y a plus d’étudiants connectés à des MOOC de Harvard, qu’il y a eu effectivement d’inscrits à l’université depuis sa création il y a 377 ans. Concrètement, uniquement 10% des participants inscrits vont jusqu’au bout de la formation et obtiennent un certificat. Il est en effet difficile de diffuser une formation à distance à plus de 160 000 étudiants en même temps. Pour remédier à cette carence, une nouvelle forme d’enseignement baptisée "SPOC" par Armando Fox, professeur à l'université de Stanford, pour "Small Private Online Courses" est créée. Les SPOC qualifiés d’« hybride » sont des cours en ligne, gratuits, mais en accès limité, par opposition à l’aspect « massif et ouvert » des MOOC. Les SPOC permettent aux enseignants et formateurs d’utiliser les contenus numériques des MOOC pour des « classes » plus restreintes, sur une plateforme sécurisée et ainsi de délivrer des formations plus adaptées aux besoins des élèves. De plus en plus d’universités américaines se lancent dans la création de SPOC, il faut donc s’attendre à l’arrivée des SPOC en France.
Si les MOOC étaient initialement prévus pour les étudiants, des MOOC destinés aux salariés se développent. Par exemple, le CNAM propose à partir du 28 octobre, sous forme de MOOC une formation en management intitulée « du manageur au leader » et une formation sur la santé au travail. Un MOOC peut dès à présent entrer dans la cadre d’un plan de formation ou d’un DIF (Droit Individuel à la Formation). On peut prochainement imaginer la création de formations SPOC par des centres de formation ou entreprises limitées à certains salariés d’un même domaine. Les MOOC et les SPOC pourraient bousculer le devenir du domaine de la formation initiale et continue.
L’objectif de ces deux dispositifs est de délivrer des cours d’université et d’école, dans tous les domaines, en ligne et gratuitement. Ces plateformes communautaire de formation distribuant des cours à travers différents supports numérisés (vidéo, conférences, forum, podcasts, test…) constituent des transformations radicales pour l’enseignement, et la formation continue.
Les premiers MOOC sont apparus aux Etats-Unis en 2008 sous l’impulsion des universités Harvard, Stanford et MIT. Actuellement, c’est le côté « massif » des cours qui est critiqué : les formations délivrées par ces universités sont ouvertes à tous. Selon la BBC, sur la dernière année, il y a plus d’étudiants connectés à des MOOC de Harvard, qu’il y a eu effectivement d’inscrits à l’université depuis sa création il y a 377 ans. Concrètement, uniquement 10% des participants inscrits vont jusqu’au bout de la formation et obtiennent un certificat. Il est en effet difficile de diffuser une formation à distance à plus de 160 000 étudiants en même temps. Pour remédier à cette carence, une nouvelle forme d’enseignement baptisée "SPOC" par Armando Fox, professeur à l'université de Stanford, pour "Small Private Online Courses" est créée. Les SPOC qualifiés d’« hybride » sont des cours en ligne, gratuits, mais en accès limité, par opposition à l’aspect « massif et ouvert » des MOOC. Les SPOC permettent aux enseignants et formateurs d’utiliser les contenus numériques des MOOC pour des « classes » plus restreintes, sur une plateforme sécurisée et ainsi de délivrer des formations plus adaptées aux besoins des élèves. De plus en plus d’universités américaines se lancent dans la création de SPOC, il faut donc s’attendre à l’arrivée des SPOC en France.
Si les MOOC étaient initialement prévus pour les étudiants, des MOOC destinés aux salariés se développent. Par exemple, le CNAM propose à partir du 28 octobre, sous forme de MOOC une formation en management intitulée « du manageur au leader » et une formation sur la santé au travail. Un MOOC peut dès à présent entrer dans la cadre d’un plan de formation ou d’un DIF (Droit Individuel à la Formation). On peut prochainement imaginer la création de formations SPOC par des centres de formation ou entreprises limitées à certains salariés d’un même domaine. Les MOOC et les SPOC pourraient bousculer le devenir du domaine de la formation initiale et continue.
