Les prépa paramédicales

Les professions paramédicales sont accessibles sur concours. Suivre une prépa permet d’augmenter vos chances d’intégrer les écoles qui forment à ces métiers. Mais attention, toutes ces prépas sont payantes et peuvent s’avérer très coûteuses.

Le 09-11-2012 à 05 :01 | Par Nassera Jouhari | Mise à jour le 09-11-2012 à 05:20

On distingue 3 types de professions paramédicales : les métiers de soins (infirmiers), les métiers de la rééducation (kiné, ostéopathe, orthophoniste…) et les métiers médico-techniques (technicien en analyse biomédical, ambulancier…). Vieillissement de la population, augmentation du nombre de personnes dépendantes, taux de natalité élevé…les professions du paramédicales sont des métiers d’avenir. Pourtant, le paramédical manque de bras en France et même en Europe. S’engager dans cette voie vous assure de trouver un emploi sans difficultés.

Une alternative : la remise à niveau scientifique

La plupart des formations paramédicales sont accessibles sur concours avec un baccalauréat. Les examens portent souvent sur les programmes de première et de terminale scientifique. Si vous n’avez pas suivi ce cursus, il est fortement recommandé de passer par une classe de remise à niveau scientifique. Elles sont proposées par certains lycées, universités ou école privées. Il s’agit d’une formation « à la carte » sur une année en mathématiques, physique, chimie, sciences de la vie et sciences de la terre modulée en fonction de vos acquis et de votre projet de formation.

Les établissements privés

Par ailleurs, de nombreux établissements privés proposent une préparation aux concours du paramédical. La formation s’étale de septembre à mars. Révision intensive, entraînement aux épreuves et évaluation de vos connaissances par des contrôles continus sont au programme. Toutes ces préparations aux concours sont payantes et peuvent s’avérer très coûteuses. Jusqu’à 5 000 euros par an pour certaines prépas parisiennes ! Une grande capacité de travail et une motivation sans faille sont nécessaires pour réussir votre prépa et décrocher un concours.  Conseil : afin d’augmenter vos chances d’admission, inscrivez-vous à plusieurs concours.

Les instituts publics

Il existe cependant des instituts de préparation publics comme celui de l’université Paris 6, qui prépare à l’ensemble des concours paramédicaux. Cependant, en raison du coût beaucoup moins élevé de la formation et du faible nombre de prépas publiques, les places sont très peu nombreuses ! La sélection sur dossier est stricte.

A savoir : les prépas paramédicales, qu’elles soient privées ou publiques, ne vous donne pas le statut d’étudiant et ses avantages associés !

Se préparer sans aide

Préparer les concours des métiers du paramédical, sans passer par une prépa est envisageable à condition d’avoir un bac scientifique, d’être inscrit à l’université en médecine ou dans des disciplines proches comme sciences de la vie ou bio-chimie. En plus des cours, il est indispensable de travailler régulièrement les annales des concours. Vous trouverez les annales des principaux concours paramédicaux dans les bibliothèques universitaires.

Quelques examens ne comprennent pas d’épreuves scientifiques et font plutôt appel aux compétences psychologiques. C’est notamment le cas de l’examen pour intégrer des écoles en psychomotricité. Dans ce cas, une inscription en licence de psychologie peut s’avérer une bonne option.

Le saviez-vous ? De nombreuses formations restent accessibles sans concours : orthoprothésiste, opticien-lunetier, diététicien…

Quelques chiffres…

Les classes préparatoires aux écoles paramédicales, en France :
- Audioprothésiste : 43 établissements
- Diététicien : 4 établissements
- Ergothérapeute : 97 établissements
- Infirmier : 377 établissements
- Kinésithérapeute : 121 établissements
- Manipulateur d'électroradiologie médicale : 105 établissements
- Orthophoniste : 98 établissements
- Orthoptiste : 63 établissements
- Pédicure podologue : 103 établissements
- Psychomotricien : 98 établissements
- Technicien en analyses biomédicales : 58 établissements

 Article rédigé par Diane Dussud


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