La Société par Actions Simplifiée (SAS) et la Société à Responsabilité Limitée (SARL) sont les deux formes juridiques les plus plébiscitées par les créateurs d’entreprise qui se lancent dans l’aventure à plusieurs. D’après l’Insee, 56% des entrepreneurs ont jeté leur dévolu sur la SAS en 2016, contre 40% pour la SARL. Sécurisantes, ces deux formes de sociétés présentent de nombreuses similitudes, mais également de grandes différences.
Alors, comment choisir entre SAS et SARL ? Voici un guide qui vous aidera à prendre votre décision !
1/ SAS ou SARL : Quelles similitudes ?
La SAS et la SARL ont de nombreuses divergences, mais aussi de nombreux points communs.
En effet, toutes deux offrent l’avantage d’une responsabilité limitée. En d’autres mots, l’associé est tenu responsable des dettes à hauteur de son apport seulement. Ainsi, en cas de difficultés financières, les créanciers ne peuvent pas se rembourser sur les biens personnels des associés. Cette particularité apparaît donc comme un gage de sécurité non négligeable !
De plus, la SAS, tout comme la SARL, est soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS). Ces deux formes juridiques offrent néanmoins la possibilité d’opter pour une imposition à l’Impôt sur le revenu (IR), sous certaines conditions.
Enfin, plusieurs similitudes sont notables d’un point de vue formalité : capital librement fixé, recours au commissaire aux comptes non systématique…
Mais alors, quelles différences entre SAS et SARL ?
2/ SAS ou SARL : Avantages et Inconvénients
Les deux formes juridiques les plus convoitées par les entrepreneurs se distinguent sur trois éléments principaux : leurs dirigeants, leurs cotisations et leurs statuts.
A/ SAS et SARL : Différence de Régime Social
Une SARL peut compter plusieurs dirigeants, appelés gérants. A contrario, une SAS ne peut être dirigée que par une seule personne : le président. De ce fait, les futurs entrepreneurs désireux d’être seuls aux commandes préféreront se tourner vers une Société par Actions Simplifiée.
De plus, le statut social des dirigeants de SARL et SAS est totalement différent. En effet, les dirigeants de SAS sont affiliés au régime général de la sécurité sociale tandis que les gérants de SARL sont affiliés au régime des travailleurs indépendants, dans le cas où ceux-ci se retrouvent majoritaires. Assimilé salarié, le dirigeant d’une SAS dispose donc d’une meilleure couverture sociale.
B/ SAS ET SARL : Différence de Cotisations Sociales
L’avantage du régime général offert par la forme juridique SAS a un coût : celui de cotisations sociales plus élevées.
Ainsi, la rémunération d’un dirigeant de SAS est soumise au paiement des cotisations sociales à hauteur de 82% du salaire net (54% de charges patronales + 28% de charges salariales), contre seulement 45% pour la rémunération d’un gérant de SARL.
Cependant, les charges sociales sur les dividendes sont plus avantageuses pour les SAS que pour les SARL (15,5% contre 45%).
Vous l’aurez compris, le coût des cotisations sociales SAS SARL sera déterminant dans votre choix de forme juridique.
C/ SAS et SARL : Différence de Liberté
Le fonctionnement d’une SARL est très encadré par la législation. Les associés profitent d’un sentiment de sécurité, mais ils disposent d’une faible marge de manœuvre. La SAS quant à elle, présente un mode de fonctionnement d’une grande souplesse. En effet, les associés demeurent libres de définir leurs règles de fonctionnement et d’émettre des obligations.
3/ SAS ou SARL : Tableau Comparatif
Afin de vous aider à mieux comprendre les différences entre SAS et SARL, voici un tableau comparatif SAS SARL.

ORIENTACTION - Quimper (29)
OBJECTIFS DE L’ACCOMPAGNEMENT QUE NOUS PROPOSONS Les objectifs poursuivis dépendent de la formule choisie : Formule « ESSENTIEL »Durée : 10 heures d’entretiens personnalisés et 10 heures de travail personnel à l’aide de 4 Ebooks : Objectif n°1 : Évaluer ses compétences entrepreneuriales, identifier ses points forts et ses axes de progrès avant de se lancer et ce afin d’acquérir les savoirs, savoir-faire et savoir-être nécessaires à la réussite du projet.Objectif n°2 : Définir un concept en cohérence avec ses aspirations et ses compétences, portant en soi un potentiel de développement à la hauteur de ses attentes et de ses ambitions dans le respect de ses équilibres de vie.Objectif n°3 : Tester la viabilité du concept, c’est-à-dire évaluer son potentiel commercial et la rentabilité de son modèle économique, notamment sa capacité à générer une rémunération en cohérence avec ses attentes. Formule « CLASSIQUE »Durée : 16 heures d’entretiens personnalisés et 14 heures de travail personnel à l’aide de 6 Ebooks : Objectif n°4 : Choisir un modèle économique et une structure juridique pérennes permettant d’optimiser sa rémunération, de réduire ses charges et de bénéficier de tous les avantages fiscaux et sociaux dans le respect de la loi. Formule « INTÉGRAL »Durée : 24 heures d’entretiens personnalisés et 16 heures de travail personnel à l’aide de 7 Ebooks : Objectif n°5 : Rédiger son business plan afin de disposer d’un support de communication détaillé à présenter à des partenaires financiers et/ou commerciaux. Le business plan est, avec le prévisionnel d’activité, le CV du (de la) chef(fe) d’entreprise. MOYENS PÉDAGOGIQUES, MÉTHODES ET TECHNIQUES D’ENCADREMENT Durant l’accompagnement à la création/reprise d’entreprise, le(a) bénéficiaire est accompagné(e) par un(e) formateur(trice), consultant(e) en accompagnement à la création/reprise d’entreprise. Celui-ci (celle-ci) peut utiliser les techniques suivantes : Tests spécialisés,Questionnaires d’évaluation,Apports de connaissances (marché, concepts d’entreprise, concepts de franchise, etc.),Remise de supports de formation Ebooks,Enquêtes business de terrain,Mise en relation avec un réseau d’experts,Corédaction d’une synthèse (reprise de la démarche, projet et plan d’action).
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