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Ouvrir ou reprendre un institut de beauté en france

Le secteur de la beauté et du bien-être est en pleine expansion en France. Cela offre de nombreuses opportunités pour ceux qui souhaitent se lancer dans cette aventure entrepreneuriale.

Le 01-02-2024 à 16:34 | Par | Mis à jour le 01-02-2024 à 17:02

Dans quels cas un institut de beauté peut-elle être amenée à être reprise ?

Un institut de beauté peut être amené à être repris pour plusieurs raisons :

  • Le propriétaire actuel souhaite prendre sa retraite ou changer d'activité;
  • Des difficultés financières rendent la vente nécessaire;
  • Le potentiel du marché local n'est pas encore totalement exploité, et une reprise permettrait de moderniser et développer l'institut.

Qualifications pour ouvrir un institut de beauté

Pour ouvrir un institut de beauté en France, il est nécessaire de posséder certaines qualifications professionnelles. Le diplôme le plus courant est le CAP Esthétique-Cosmétique-Parfumerie, qui doit être complété par une expérience professionnelle.

Une formation pour la reprise d'un institut de beauté

Être titulaire d'un diplôme n'est pas suffisant pour garantir une reprise réussie. Il est recommandé de suivre une formation spécifique

, qui abordera des sujets tels que :

  • L'évaluation et la valorisation de l'entreprise à reprendre;
  • Les techniques de négociation et de financement;
  • La gestion de l'exploitation d'un institut de beauté;
  • La communication et le marketing dans le secteur de la beauté.

Reprise ou création d’un institut de beauté : quel comparatif ?

Le choix entre la reprise d’un institut de beauté existant ou la création d’une nouvelle activité dépendra principalement de votre situation personnelle, financière et professionnelle. Voici quelques éléments de comparaison :

Reprise d’un institut existant

  • Bénéficier d’un clientèle déjà établie;
  • Profiter des équipements et infrastructures en place;
  • Possibilité de démarrer plus rapidement l'activité;
  • Coût d'achat potentiellement élevé selon la performance de l’institut.

Création d'un nouvel institut

  • Liberté de choisir son emplacement, ses installations et sa stratégie;
  • Nécessité de trouver un local adapté et de mettre en place les équipements;
  • Démarches administratives et légales plus longues et complexes;
  • Temps nécessaire pour se constituer une clientèle;
  • Risque financier potentiel.

Existe-t-il des aides financières liées à la reprise d’entreprise ?

Il existe plusieurs aides financières pour accompagner la reprise d'une entreprise en France, telles que :

  • Les prêts d'honneur accordés par les réseaux d'accompagnement;
  • Le dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement à la Création ou la Reprise d'une Entreprise);
  • Les aides de Pôle Emploi pour les demandeurs d'emploi;
  • L’exonération de certaines charges sociales pour les travailleurs indépendants;
  • La garantie des prêts bancaires par Bpifrance.

Les étapes du processus de reprise d’un institut de beauté

Voici les principales étapes à traverser lors de la reprise d'un institut de beauté :

  1. Évaluer ses compétences et motivations personnelles;
  2. Rechercher un institut à reprendre;
  3. Étudier le marché local et la concurrence;
  4. Evaluer l'institut à reprendre : chiffre d'affaires, rentabilité, équipements, etc.;
  5. Réaliser un business plan et déterminer vos besoins financiers;
  6. Négocier avec le cédant et finaliser l'acquisition;
  7. Effectuer les démarches administratives et légales;
  8. Mettre en place votre stratégie marketing et communication;
  9. Recruter et former votre équipe, si nécessaire.

Quel statut juridique choisir pour ouvrir un institut de beauté ?

Le choix du statut juridique est essentiel lors de la création ou reprise d'un institut de beauté. Plusieurs options s'offrent à vous :

  • Entreprise individuelle (EI) : simplicité de gestion, responsabilité personnelle du dirigeant;
  • Micro-entreprise ou auto-entreprise : plafond de chiffre d'affaires limité, moins de formalités administratives;
  • Société par Actions Simplifiée (SAS) ou Société à Responsabilité Limitée (SARL) : responsabilité des associés limitée à leurs apports, possibilité d'avoir plusieurs associés et de mieux répartir les risques financiers;
  • EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) : variante unipersonnelle des structures précédentes avec les mêmes avantages et inconvénients.

Ce choix dépendra notamment de vos besoins en termes de financement, fiscalité, protection sociale et responsabilités personnelles. Il est conseillé de se rapprocher d'un expert-comptable ou d'un avocat spécialisé en droit des affaires pour vous accompagner dans cette décision.

 

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