Le 05-07-2013 à 03 :28 | Mise à jour le 05-07-2013 à 03:56
En Septembre 2003, tous les syndicats salariés et patronaux on signé un accord qui a permis de franchir une nouvelle étape en consacrant le droit individuel à la formation (DIF). Est désormais affirmé pour chacun le droit à la formation tout au long de la vie et le recours à une codécision entre le salarié et son employeur pour l’exercer.
Dès lors, la loi du 4 Mai 2004 refonde le système français de formation des salariés.
Le DIF, qui offre 20 heures de formation par an, est un outil pour approfondir ou mettre à jour ses connaissances, faire un Bilan de compétences ou légitimer par un diplôme des compétences acquises (VAE); alors que le CIF, qui peut aller jusqu’à 1200 heures, permet une véritable réorientation par l’acquisition d’une qualification nouvelle.
L’entretien professionnel, dont l’usage doit se généraliser, doit notamment permettre de construire le projet individuel de formation avec l’employeur.
Le contrat de professionnalisation et la période de professionnalisation doivent régler les problèmes d’insertion initiale dans un emploi ou de réinsertion en cas d’insuffisance de qualification.
Un passeport formation, propriété de la personne, se met progressivement en place et valide son parcours, de l’école à sa dernière formation d’adulte.
Un accord de Juillet 2004, précise, en outre, les droits des salariés en intérim.
Un dispositif ultérieur à la loi du 4 Mai est venu renforcer le droit à formation en cas de licenciement.
Les stages conventionnés pour les demandeurs d’emploi, qui ne sont pas traités par cette loi, sont détaillées sur le site http://www.pole-emploi.fr.